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  • Œil@tarte.nuage-libre.frtoForum Libre@jlai.luSphinx tête de mort
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    2 天前

    Grâce à ma lecture de Dracula, je peux ajouter les informations suivantes :

    Ce funèbre symbole, joint au cri plaintif que ce papillon nocturne émet lorsqu’il est effrayé, ont quelquefois jeté la terreur dans des populations entières. L’apparition de ce papillon dans certaines contrées ayant coïncidé avec l’invasion d’une maladie épidémique, on crut voir dans ce lugubre sylphe des nuits le messager de la mort, car il en portait la livrée. L’ Acherontia atropos joue un grand rôle dans les croyances superstitieuses qui courent les campagnes de la vieille Angleterre. On entend dire, dans les veillées champêtres, que ce farouche habitant des airs est en rapport avec les sorcières, et qu’il va murmurant à leur oreille, de sa voix triste et plaintive, le nom de la personne que la mort doit bientôt emporter.

    Par quel fatal préjugé cet innocent insecte est-il ainsi voué à l’anathème ? Pourquoi la superstition des campagnes veut-elle l’associer au principe du mal ? Malgré sa noire livrée, l’ Atropos ne vient pas des sombres bords; ce n’est pas un envoyé de la mort, un messager de la tristesse et du deuil. Comme les papillons qui font briller au soleil leurs couleurs diaprées, il vient du sein béni de l’auteur de la nature : il remonte aux sources divines et communes de la vie. Il ne nous apporte pas des nouvelles d’un autre monde ; il nous apprend, au contraire, que la nature sait peupler toutes les heures; qu’elle a voulu, pour consoler leur tristesse, accorder au crépuscule et à la nuit ces mêmes sylphes ailés qui font la joie et l’ornement des heures de la lumière et du jour.

    Les Insectes, par Louis Figuier, éd. Hachette, 1875.

    En Transylvanie, on pense que beaucoup de gens peuvent projeter leur âme sous la forme d’un papillon. À Valcea, les âmes des vampires seraient incarnées par des papillons têtes de mort, qui, lorsqu’ils sont capturés, doivent être empalés sur une épingle et fixés à un mur pour les empêcher de voleter plus loin.

    “The Vampire in Roumania”, Agnes Murgoci in Folklore , Vol. 37, No. 4 (Dec. 31, 1926), pp. 320-349



  • Je suis bien d’accord avec ça, et c’était plus une boutade qu’une façon de lancer une discussion politique. Cela étant, si on veut pinailler sur les mots, reste à voir comment on définit “métier”, “travail” etc.

    Si je prends le Grand Robert : Un métier, est-ce :

    1. Genre d’occupation manuelle ou mécanique qui trouve son utilité dans la société. ou bien  2  Genre de travail* déterminé, reconnu ou toléré par la société, dont on peut tirer ses moyens d’existence

    ?

    Un travail, est-ce :

    1  Ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ou de contribuer à produire ce qui est utile ou jugé tel ; état, situation d’un homme qui agit avec suite en vue d’obtenir un tel résultat. ou 2. Une activité, organisée à l’intérieur du groupe social et exercée d’une manière réglée. Activité laborieuse professionnelle et rétribuée.

    ?

    Vous avez 4h ;)







  • les gens qui stressent la veille aigrie auraient pris leur voiture s’ils n’avaient pas pris leur vélo et auraient donc présenté un danger beaucoup plus sérieux.

    Tous les cyclistes en ville ne prennent pas le vélo pour remplacer la voiture, loin de là. C’est aussi souvent pour éviter des transports en commun bondés ou lents.

    J’ai un peu tiqué sur l’usage de “la vieille aigrie” mais j’imagine que tu ne parles que de la dame dans le documentaire ?


  • I don’t know how much of it is the style of the time, how much is Stoker choosing to depict van Helsing that way, and how much is just Stoker being a bad writer.

    I would say both with a preference for your second suggestion. Since van Helsing’s speeches are relayed by the other protagonists (Sewards, Jonathan and Mina), I would have expected Stoker to have them comment on his talkative nature.


  • Van Helsing seems nice but he really speaks too much !

    I wonder how the editors did their job back then, how many times did they read over or proofread manuscripts.

    In Dr. Sewards entry, it is first said that all 5 men (Seward, VH, Arthur, Morris and Jonathan) went to see Renfield :

    “Take me with you, friend John,” said the Professor. “His case in your diary interest me much, and it had bearing, too, now and again on our case. I should much like to see him, and especial when his mind is disturbed.”
    “May I come also?” asked Lord Godalming.
    “Me too?” said Quincey Morris. “May I come?” said Harker. I nodded, and we all went down the passage together.

    Then, the very next paragraph, Sewards writes :

    We all four went into the room, but none of the others at first said anything.

    and

    “Lord Godalming; Professor Van Helsing; Mr. Quincey Morris, of Texas; Mr. Renfield.”

    Harker seems to have suddenly disappeared. But, himself, in his entry, confirms that he was there the entire time :

    We were, I think, all a little upset by the scene with Mr. Renfield. When we came away from his room we were silent till we got back to the study.


    If you’re interested in the drink Arthur’s father seems to have invented, the Dracula Project give the recipe :

    The drink Renfield is referring to is probably a feuerzangenbowle (fire-tongs punch). Making it involves setting a rum-soaked sugar loaf on fire over a bowl of mulled wine, such that the burnt sugar and rum drip into the mixture.
    This editor’s favored recipe is as follows:
    Ingredients:
    2 bottles of dry red wine
    1 bottle of rum (ideally 160 proof)
    2 oranges
    2 lemons
    2 cinnamon sticks
    2 tbsp mulling spices
    1 zuckerhut (German sugar loaf) or 1 cup sugar cubes
    salt and pepper to taste
    1 cup stock
    1 cup water

    Directions:
    Heat wine at medium heat in large pot to a slow simmer.
    Add the juice of the oranges and lemons. Afterwards cut the peel of the fruit into thin strips and add ot the bowl along with the spices.
    If you have a “Feuerzange” (a special grate for holding the zuckethut) place it over top the pot. Otherwise substitute a wire strainer.
    Pour a ladleful the rum over the sugarloaf/sugar and carefully set it alight. As the fire burns down, very carefully add more rum and reignite.
    When the sugar is fully dissolved, strain out the fruit peel and spice and serve.

    Sources: “Cookbook: Feuerzangenbowle” np.


  • Après avoir regardé, il y a quelques mois sur Arte, The Ipcress File (1965) que j’avais beaucoup aimé, je me suis lancée dans le deuxième volet de cette trilogie d’espionnage britannique. Dans Mes funérailles à Berlin (1966), on retrouve notre anti-James Bond, Harry Palmer, toujours campé par Michael Caine, un espion à l’esprit contestataire, forcé de travailler pour le MI5 afin d’éviter la prison pour insubordination.

    Beaucoup moins de paperasse administrative que dans The Ipcress File (à mon grand dam) et toujours aussi peu d’action (au sens James Bondien du terme).
    Le premier volet, se passait (presque) totalement en Angleterre. Dans celui-ci, l’essentiel se passe dans une Berlin en pleine guerre froide, traversée par le mur. On passe d’un côté et l’autre du check point Charlie : Berlin Ouest est pleine de vie, de commerces et de bars, tandis que Berlin Est souffre de ses grands immeubles décrépis et de ses rues désertes. On y croise des allemands, des russes, des suisses, des israëliens. Et les services secrets britanniques sont bien peu scrupuleux dans leurs recrutements…

    Moi qui ne suis pas une grande fan de James Bond (même si j’en ai vu un paquet), je continue de bien accrocher avec cette tête à claque d’Harry Palmer, bien que ce film soit un peu en deça du premier.

    Assez rigolo d’ailleurs qu’une partie de l’équipe de production soit la même que celle des 007 et que John Barry ait aussi composé la musique du premier volet !


  • Totally. As a woman, this novel is challenging to read… I had a hard time with those 4 men saving Lucy from lust and independence. Arthur, with all his almighty manhood, piercing poor Lucy’s body with a stake and his hammer, like Thor himself, to restore her sweetness and purity. Hum…

    Maybe these men should come together and explore sexual pleasure with each other, since they really seem to reciprocally appreciate their manly qualities.




  • I am very late to the party, but two passages made me laugh.

    First, Van Helsing to Arthur. Funny how he spent so much time twisting and turning around the subject, to just brutally ask :

    May I cut off the head of dead Miss Lucy?

    And then, Mina explaining to Dr. Seward :

    In this matter dates are everything, and I think that if we get all our material ready, and have every item put in chronological order, we shall have done much.

    when Bram Stoker himself messed up with his dates more than once.





  • Un lien avec ton pseudo ?


    https://www.nationalgeographic.fr/animaux/le-secret-du-sphinx-tete-de-mort

    Le sphinx tête-de-mort (Acherontia atropos) n’est pas un papillon comme les autres. Son corps aérodynamique, associé à une musculature vigoureuse qui commande des ailes de grande envergure, en fait l’un des plus rapides et lui permet de parcourir des milliers de kilomètres, soit bien plus que la plupart des lépidoptères.
    Son alimentation n’est pas ordinaire non plus. Très friand de miel, le sphinx tête-de-mort n’hésite pas à pénétrer dans les ruches pour ingérer des quantités de miel parfois supérieures à son propre poids. Car sa trompe, courte et robuste (contrairement à celles de ses congénères), lui permet d’aspirer avec force le miel, un produit bien plus visqueux que le nectar.
    En outre, une membrane interne de la trompe fonctionne comme une valve pour faciliter la déglutition.
    Plus insolite encore : l’Acherontia atropos est capables d’émettre un cri, une rareté dans le monde des insectes. Le son est double : d’abord, l’air aspiré fait vibrer une membrane située dans la trompe, puis ladite membrane s’ouvre pour expulser l’air. Un peu comme les mouvements de compression et d’expansion d’un accordéon, en plus rapide : le cycle dure 0,2 seconde.
    Mais à quoi sert ce cri ? Sans doute à empêcher l’attaque des abeilles, le son émis ressemblant au bourdonnement de la reine. Nombre d’entomologistes pensent que la production de ce son est due au système d’ingestion. Comme cela s’est produit maintes fois dans l’évolution, une structure sélectionnée pour résoudre un problème acquiert une autre fonction. Ici, la musculature céphalique créée pour engloutir le miel constitue une parfaite pompe à air.